Témoignages

Les témoignages des lecteurs:

Envoyez vos témoignages: nathaliemeney@aquaphobiebyebye.com

Eve: Mon voyage en sophrologie (avec la méthode aquaphobiebyebye) : " Tout d’abord d’énormes difficultés de concentration lors du premier cour, puis au fil des séances et des répétitions quotidiennes, la concentration s’est améliorée. J’ai pu remarquer que ma mémoire aussi s’était améliorée. J’ai eu progressivement le sentiment de m’être posée. Au fil du temps j’ai constaté que je prenais du recul avec les petites tracasseries. J’arrive maintenant à évacuer très vite les contrariétés, je ne « ressasse » plus. Ou j’ai la solution ou je tourne la page. Ces séances m’ont apporté du bien être, la connaissance de mon corps, et une bien meilleure maîtrise de mes émotions. Je viens d’effectuer mes premiers « pas » en piscine, et je suis très étonnée de la facilité avec laquelle j’ai pu mettre la tête dans l’eau. J’ai enfin tordu le coup à la petite voix. "

Barbara:
"Je viens vous faire part de ma première expérience. J'ai fait hier soir la première séance, et je vais vous dire, j'ai trouvé ça tout à fait génial. Je pense avoir atteint facilement un très bon degré de relaxation, et je me suis sentie bien comme je ne l'avais pas été depuis très longtemps, et je me dis que votre entraînement serait bien capable de résoudre au mieux tous mes problèmes de phobies, parce que je ne suis pas une simple aquaphobe, je suis une multi-phobique, j'ai ce qu'on appelle une névrose phobique dont l'aquaphobie n'est que l'un des aspects. Alors avec votre méthode j'ai vraiment l'impression de tenir quelque chose."

Extrait du livre :
"Vaincre ma peur de l’eau et dépasser toutes mes peurs, c’était il y a un an à peine un rêve inespéré.

Dès l’enfance, j’aurais aimé connaître le plaisir de nager dans la mer, mais c’était pour moi un espace interdit. Je restais sur la plage à contempler cet étrange élément source de tant de terreur.
C’est vrai que la peur de l’eau ici à Marseille c’est un vrai handicap, tu ne partages rien avec ta famille, tu te sens exclue complètement.

Tout à commencé alors que j’apprenais à nager vers l'âge de 8 ans…
…
…
C’est là que je me suis mise à chercher de l’aide, je savais que seule c’était impossible. J’ai alors rencontré cette méthode, grâce à Internet et aux amis qui m’en ont parlé. Je m’y suis lancée avec confiance car je savais qu’elle était spécifiquement adaptée à des gens comme moi; D’autres avaient réussi, alors pourquoi pas moi ?

Avec la sophrologie j’ai appris à me connaître un peu mieux chaque jour. Tout ce parcours a été pour moi comme une renaissance.
Lors des futurisations* (quand nous nous imaginions dans le futur), il y avait progressivement toutes les sensations qui apparaissaient, même l’odeur du chlore était présente, et j’’étais bien, j’imaginais les choses avec plaisir.
Faire la démarche d’aller acheter les lunettes a été un grand moment !
Là j’ai commencé à prendre conscience que c’était du réel, j’y étais presque. Quand on a essayé les lunettes, c’était du concret et un peu comme un doudou, je gardais ces lunettes avec moi, elles me rassuraient, comme un objet fétiche.
J'avais parfois quelques réminiscences de peur, de doutes ; La veille de partir à la piscine, j’ai même rêvé que tout le monde se noyait dans ma famille : Ma mère, mon père se noyaient, dans très peu d’eau, c’est dire que je n’étais pas tranquille !

La première séance de piscine c’était terrible, je sentais l’eau jusqu’aux oreilles et je n’y arrivais pas… je pleurais et je me disais que j’avais fait tout ça pour rien ;
Et puis j’ai voulu réessayer et je me suis dis « non cette fois tu ne laisseras pas tomber, tu prendras le temps qu’il faudra », cinq minutes plus tard, quand je me suis aperçue que j’avais franchi le cap des oreilles et que j’avais ouvert les yeux…ça y était, c’était gagné ! Je pleurais, mais cette fois des larmes de joie !

Un autre grand moment a été quand j’ai pu rester droite dans l’eau, sans nager avec ce mouvement très simple du huit, la confiance en moi s’installait…
La première planche, allongée dans l’eau en arrière, j’avais trouvé la Lune, franchi l’Everest, c’était un moment très fort.
J’en parlais à tout le monde, j’étais fière d’y être arrivée, c’était important, et tous mes enfants m’encourageaient.
Le brevet des 25 mètres a été aussi très important.

J’avais l’impression que si j’arrivais à dépasser ce handicap, je savais que tout le reste était sans importance, comme ne pas aller sur Internet, ou partir seule en voiture, c’était secondaire.
Et puis progressivement, je me suis mise à l’informatique, j’ai pris la voiture seule…ça a été un facteur déclenchant très important ;
L’été qui a suivi, au mois de Juillet, je suis allée tous les jours à la plage, et tous les jours j’ai nagé tôt le matin, j’y allais seule et ça c’était vraiment vraiment bien…
Quand je suis partie en vacances et que je me suis baignée dans la piscine et dans la mer avec ma sœur et ma belle sœur, là aussi c’était génial, j’étais vraiment fière.
….

Aujourd'hui l'aventure continue puisque je me baigne régulièrement, à la piscine et à la mer.
Voilà j'ai osé, j’y suis arrivée !"


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Atelier de groupe
Cinq femmes expriment leurs vécus après un atelier/stage Aquaphobie.

La peur certes était le dénominateur commun mais pour chacune les symptômes étaient différents :

L avait une impossibilité à mettre la tête sous l’eau mais savait nager la brasse.
M ne pratiquait pas l’immersion par claustrophobie et nageait le dos comme la brasse
A souhaitait surtout aller se baigner à la plage et avait peur de la profondeur
D était anxieuse et bloquée à l’idée même d’aller à la piscine
F voulait pouvoir profiter du bateau des amis et nager en pleine mer.

Au terme des séances d’adaptation à l’eau en piscine, les objectifs étaient atteints.
Le brevet de nage des 25 mètres a été gagné pour trois d’entre elle, les deux autres ont pris des cours particuliers avec un maître-nageur, pour pouvoir aller plus loin dans les techniques de nage.

« La première fois que je suis allée à la piscine j’étais vraiment volontaire et d’ailleurs à partir de là, je n’y suis jamais allée à reculons au contraire, chaque fois c’était un grand bonheur, et je n’aurais raté ça pour rien au monde… »

« Au mois d’Octobre en vacances en Bretagne je suis allée seule me baigner, rentrer dans l’eau seule avec personne autour ni sur la plage ni dans l’eau, ça a été un moment de vrai bonheur, un moment de dépassement de soi, quelque chose que j’avais attendu si longtemps, c’était inimaginable auparavant ! »

« Après ça la vie n’a plus jamais été la même, l’été était enfin devenue une saison agréable où je pouvais aller à la plage. Que ce soit avec mes enfants ou seule, je n’ai plus jamais évité d’y aller. »

« Je crois que ce que j’ai le plus apprécié c’est de pouvoir nager en toute quiétude sur le dos, sans appréhension ni aucun doute quant à mes capacités, et surtout sans fatigue. »

« Pour ma part ça a été la grande réconciliation avec l’eau. J’ai appris d’abord à prendre confiance en moi dans cet élément et puis progressivement j’ai abordé la nage sur le ventre et ensuite sur le dos. Je vais toujours à la piscine, chaque semaine été comme hiver, et je peux même plonger du bateau ! »

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